En plus des grandes chaînes, il existe dans toutes les villes des restaurants originaux proposant pour un budget de 4 à 6€ (600 à 1000 Yens) une cuisine originale dans des décors parfois surprenants. Près de la gare de Yutenji, le restaurant Niagara propose ainsi un curry japonais (riz servi avec une sauce au curry, des légumes et de la viande). L'originalité du magasin est dans le décor, tout entier consacré au train. Les sièges sont ainsi des banquettes ferroviaires, et le plat arrive sur les wagons du train électrique qui relie la cuisine aux tables. Il existe de nombreuses autres formules de restauration rapide à base de pâtes, telles que les udon (うどん), soba (そば) et Ramen (ラーメン), de nombreux menus basés sur ces produits sont proposés un peu partout. Les principes de la cuisine japonaise ont aussi beaucoup influencé la cuisine occidentale moderne. Ainsi, les plats mettent en valeur le produit servi. Le sashimi est probablement le plat de plus dépouillé : composé de poisson cru, dont les meilleurs morceaux sont découpés avec art, et se mangent avec de la sauce de soja et un peu de wasabi (moutarde japonaise verte). Un bon produit est capital, car son goût est le centre du repas. La présentation est toujours soignée, pour mettre en valeur le plat. Pour se faire une idée, le lecteur pourra se rendre à « Ryoku-san », un petit bar à sushi du centre de Tokyo. Si l’addition y est impressionante le soir, les menus de midis sont très raisonnable, et un assortiment de sushis coûtera de 1250 à 1600 Yens (8 à 10€). Si pour ce prix-là, on ne peut goûter les poissons les plus chers, le repas sera très agréable, et tous les ingrédients seront de qualité : le wasabi fraichement gratté, le riz bien aéré et encore tiède, le poisson frais, et les pièces de sushi disposées sur une élégante plaque en porcelaine. Le temps d’un déjeuner, bercés par la conversation agréable du chef, vous vous serez échappé de votre travail et de votre vie quotidienne pour quelques instants de bonheur gustatif. Ryokusan (緑山) 〒105-0001 東京都港区虎ノ門3-11-15 SVAX TTビルB1F 03-3434-5669, Tokyo, Minato-Ku, Toranomon 3-11-15 SVAX TT Building B1F : ouvert pour le déjeuner de 11 :30 à 14 :30, fermé le samedi et dimanche . Accès : 2 minutes depuis la ligne Hibiya (日比谷線) du métro, station Kamiyacho (神谷町) sortie 3 : remonter vers le nord la grande avenue en direction de Toranomon, le restaurant est situé sur la quatrième rue à droite.
Les adultes continuent à se passionner pour la cuisine, et il est rare d'allumer la télévision sans y trouver une émission qui présente des plats typiques, des produits rares, des recettes ou les 10 meilleurs restaurants d'un quartier. Cela tourne parfois à l’excès, et l’on hésite à ouvrir la télévision pendant une digestion difficile, de peur qu’un gros plan sur une superbe crevette frite empire encore les choses.
L’inventivité s’applique aussi à l’importations de cuisines étrangères. De nombreuses boulangeries proposent ainsi, en plus de la classique baguette reproduite fidèlement, de nombreux pains fantaisie et viennoiseries dont certains n’existent qu’au Japon : le pain au Melon, le pain au curry, et le pain à l’anko (haricots rouges sucrés à la base de toutes les patisseries japonaises) . Le choix est plus important que dans une boulangerie française.
Naigara (ナイアガラ) 〒153-0052東京都目黒区祐天寺2丁目1-5 03-3710-7367 Tokyo, Meguro-Ku, Yutenji 2-1-5, ouvert tous les jours sauf le lundi, de 11 :00 à 20 :00. Accès : depuis Shibuya (渋谷), prendre un train local(普通) de la ligne Toyoko (東横線), et s’arrêter au troisième arrêt : 祐天寺. Après le portillon, prendre à droite, sortir de la gare, et rejoindre la rue au fond de la place à gauche. Le restaurant est à une vingtaine de mètres.
lundi 19 novembre 2007
Manger au Japon
dimanche 18 novembre 2007
Trois chiffres pour découvrir le Japon
Regardons plutôt une carte, et traçons, au départ de Paris et pour Tokyo, deux cercles de 1000 et 3000 kilomètres, centrées sur la ville. Voici dans les deux cas les contrées rencontrés : Pourtant, ses villes ne sont pas les plus bondées. Tokyo concentre 13000 habitants au kilomètre carré, c’est un peu plus que Lyon (10000), mais beaucoup moins que Paris (20000), ou Manhattan (26000). La hauteur des immeubles explique ces différences. Il est difficile de construire de grands immeubles dans un pays aux tremblements de terres fréquents. Les japonais préfèrent aussi souvent les maisons individuelles car, dans ce pays où une vieille maison est aussi dangereuse, seul le terrain est une valeur sûre. Plutôt qu'un appartement de dix étages entouré d'un jardin, le promeneur rencontre plus souvent une dizaines de maisons construites chacunes sur un terrain de 40 m2, en laissant 20 centimètres entre le mur de leur maison et celle du voisin. Si l'espace manque incontestablement, Les comparaisons de niveau de vie avec l’Europe sont difficiles. Les japonais trouvent souvent que les français conduisent de vieilles voitures. Les occidentaux sont impressionnés par les vêtements de luxes vendus au Japon, mais trouvent les logements exigus et vétustes. Les chiffres des spécialistes donnent les résultats suivants:
Publié par U à 21:40 14 commentaires
Libellés : géographie, introduction, Japon, niveau de vie, population