dimanche 23 novembre 2008

Couples japonais

Certains occidentaux arrivent au Japon come à une croisade, pour libérer les pauvres femmes japonaises de leurs peu galants hommes et de la société machiste. Ils viennent enfin leur apprendre l’Amouuur avec un grand A. On comprend que ce rôle auto-désigné soit flatteur, même si l’on peine parfois à voir dans les expatriés des Casanovas des temps modernes. Et la plupart de mes collèges féminins au bureau plébiscitaient aussi certaines qualités des hommes de leur pays, comme la gentillesse, l’attention et la patience, qui compensaient largement le manque de déclarations enflammées et de bouquets de rose. Loin des clichés, les couples japonais, comme ceux des autres pays, tentent d’équilibrer amour, vie matérielle, et exigences sociales, avec des contraintes différentes de celles de l’occident, mais pas forcément moins de succès.
Les histoires de couples commencent souvent à l’adolescence. Au Japon, les années de lycées sont les plus dures du système éducatif : il s’agit pour les enfants de la classe moyenne avec des ambitions d’intégrer la bonne université qui leur offrira une position enviable dans la société. La crise de l’adolescence, et la découverte de l’autre sexe, est souvent repoussée aux études supérieures, au début de la vingtaine. Ces jeunes couples restent souvent une affaire privée : il est très rare de présenter son ami(e) à ses parents avant que cela ne soit sérieux, et ce dernier n’est souvent pas des soirées entre potes. On présente souvent le Japon comme une société où le groupe est important, mais il semble que les japonais défendent avec d’autant plus d’acharnement leur « jardin secret ». Cela peut expliquer en partie le succès des « love hotels », ces établissements à la décoration tape-à-l’œil qui permettent aux jeunes couples de passer quelques heures ensemble sans que les voisins ou la famille ne soit au courant. Le Japon ne connaît d’ailleurs pas les tabous chrétiens, et s’il est fréquent d’attendre quelques semaines ou quelques mois que la relation soit sincère avant de passer une nuit ensemble, personne ne semble souhaiter différer cela jusqu’au mariage, une pratique pourtant encore en vigueur dans les milieux religieux en occident.
Une fois les études finies et l’intégration en entreprise réussie, on commence souvent à penser au mariage. Certains ont déjà rencontré leur conjoint à l’université, en particulier dans les associations étudiantes, les « cercles ». D’autres tomberont sous le charme d’un collègue de bureau. Les jeunes salariés ont souvent de longues journées au travail, et cela ne laisse pas beaucoup de temps pour trouver un conjoint. Les jeunes organisent donc des « go-kons » (合コン), soirées mixtes dans un bar avec un nombre égal de filles et de garçons choisis parmi ses amis ou ses collègues, et en espérant que quelques couples se forment. Un bon organisateur de « go-kon » est un ami précieux. Bien que la tradition se perde, il existe aussi l’ « omiai » (お見合い), les célèbres mariages arrangés organisés par les familles. On y fait tourner des « CVs » avec photos, et des rencontres sont organisées entre conjoints potentiels. J’ai surtout entendu cette parler de cette pratique par des amis habitant à la campagne, mais cela semble très minoritaire maintenant.
La cour dure quelques temps, et comprend de nombreux « dates » (デート). Les incontournables sont la fête de Noël, ou l’on sort avec son conjoint. Tous les restaurants chics sont réservés des mois à l’avance. A la Saint-Valentin, les femmes offrent des chocolats à leur bien-aimé, et lors du « White Day », un mois après, l’homme doit offrir un cadeau du double de la valeur. Beaucoup de couples ne choisissent d’habiter ensemble qu’une fois mariés, et restent dans leur logement de célibataire ou chez leur parent jusqu’au mariage.
Le mariage (kekkon, 結婚) peut se célébrer de diverses façons : il existe la cérémonie traditionnelle au sanctuaire shinto, mais les cérémonies chrétiennes, qui rappellent les films américains romantiques jusque dans le prêtre blond, ont aussi beaucoup de succès. L’anecdote veut que de faux prêtres, professeurs d’anglais ou tenanciers de bar en semaine, officient lors de la cérémonie. Le grand mariage japonais réunit la famille, les collègues de travail des mariés et des parents. Certaines jeunes couples préfèrent un mariage plus intime dans un restaurant avec seulement la famille proche et les bons amis. Le mariage à la maire est une simple formalité, qui s’effectue au guichet sans cérémonial.
Les enfants hors mariage ne sont pas encore entrés dans les mœurs au Japon, même s’il y a depuis peu égalité des enfants naturels devant la loi. La contraception est moins sophistiquée qu’en occident, la pilule est peu répandue et a mauvaise presse. De nombreux couple se marient sur un « dekichatta kekkon » (できちゃった結婚), c'est-à-dire une fois la femme enceinte. L'expression a une connotation de "mariage après une bêtise". Il est en tout cas célébré à la va-vite, souvent sans cérémonie, malgré les efforts des professionnels du mariage qui promeuvent le "sazukarikon" (授かり婚), ou mariage "inestimable", et proposent des cérémonies clés en main adaptées. Tout le monde fait semblant de ne pas remarquer qu’un enfant naîtra 6 mois après le mariage, et très souvent, à la naissance du charmant petit, tout est oublié. Je crois que la situation concerne la moitié des couples. Je me suis demandé à un moment si certains ne choisissaient pas cela volontairement pour éviter d’avoir à « négocier » le mariage avec les familles. Comme les japonais présentent peu leurs conjoints à leur famille avant le mariage, certains parents apprennent l’existence du conjoint, la naissance du futur enfant, et le mariage en même temps. Lors de la grossesse, qui est plus médicalisée qu’en France, les femmes passent traditionnellement les dernières semaines dans leur famille, en laissant le mari seul à la maison. Cela leur permet d’être « dorlotées » par leur mère, et de préparer au mieux l’accouchement. Cela peut sembler choquant, mais c'est certainement pratique.
La condition des femmes au travail est en constante évolution. Traditionnellement, les jeunes filles quittaient leur emploi une fois mariées, mais cela est très marginal maintenant. Il semble par contre qu’il soit toujours préférable de démissionner au mariage si son conjoint travaille dans la même société, ce qui n’empêche pas d’aller dans une autre entreprise. Echapper aux potins de l'entreprise est probablement une grande motivation dans ce cas. Pratiquement toutes les femmes continuent au moins jusqu’à la naissance de leur premier enfant, et beaucoup choisissent de continuer à travailler même une fois le premier enfant né. Avec la baisse de la population, le travail féminin est une nécessité pour les entreprises. Il s’agit toutefois rarement de carrières de premier ordre, ce qui incite certaines « business women » à différer le mariage jusqu’à très tard. Certains organismes, comme les hôpitaux, offrent des crèches à leurs employés, mais même dans le privé, beaucoup continuent maintenant leur carrière, en laissant leur enfant dans les crèches publiques (takujisho, 託児所). Il existe évidemment, surtout dans les grandes villes, des listes d’attente. En plus de l’émancipation, les motivations pour continuer à travailler sont aussi économiques : les salaires ont beaucoup baissé durant les années de crise et l’emploi à vie n’est pas garanti : un deuxième salaire permet de limiter les risques. Les familles et les jeunes papas sont aussi mis à contribution pour s’occuper des enfants. Le Japon a au moins un bon côté par rapport à l’Europe : il est possible de trouver des repas préparés de qualité correcte à très faible prix, que ce soit à emporter ou au restaurant, ce qui peut dispenser une femme occupée de préparer le repas familial tous les soirs.
Le Japon manque d’enfants, et certains attribuent cela, sans doute naïvement, à la faible fréquence des rapports intimes dans le couple. Les couples japonais mettent plutôt en avant le coût important que cela représente : le logement est cher. Si les restaurants sont bons marchés, les supermarchés sont plus chers qu'en Europe. La couverture sociale ne s’étend pas à tous les frais médicaux. Et surtout l’éducation est très onéreuse : les écoles et universités privées sont très répandues et ne sont pas, contrairement à la France, subventionnées. La fiscalité est aussi moins favorable aux familles qu’en France. Un enfant supplémentaire peut donc faire la différence entre une existence confortable de classe moyenne et une vie aux fins de mois difficiles. Enfin, les « career women » reporteront souvent leur mariage après 35 ans, ce qui ne favorise pas la fécondité..
La tradition veut que la femme gère les finances du couple, et laisse au mari un peu d’argent de poche (okozukai, お小遣い) pour ses besoins personnels. Il semble que cela soit encore une règle assez générale, et cela donne certainement aux femmes une place prépondérante dans les affaires domestiques. Les annonceurs s’adressent souvent plus aux femmes quand il s’agit de vendre à la famille. Le parcours éducatif est plus strict au Japon qu’en France, et il n’est pas facile de déménager en cours de scolarité des enfants : ils perdraient alors le bénéfice de leur inscription dans une bonne école. Il existe donc une situation fréquente de « couple à distance » (tanshinfunin, 単身赴任) où la femme reste dans une ville, le mari va travailler dans une autre, en rentrant au mieux tous les week-ends mais plus souvent tous les mois. Cela est bien accepté en général. Les japonais gardent en effet sans doute, plus que les européens, un peu de liberté. Il n’est pas rare de sortir entre amis ou collègues mêmes une fois mariés. Les entreprises japonaises exigent beaucoup de leurs employés, et favorisent la cohésion en organisant des soirées entre collèges, ce qui ne facilite pas la vie familiale. Ces escapades nocturnes sont toutefois moins fréquentes depuis quelques années, car les entreprises ne les passent plus systématiquement en note en frais. J’ai plus entendu parler de soirées hebdomadaires ou même mensuelles, que de beuveries quotidiennes.
Les divorces (rikon, 離婚) sont de plus en plus fréquents au Japon même s’ils restent semble-t-il un peu moins communs qu’en occident : certains couples semblent préférer le retarder jusqu’à ce que les enfants soient partis de la maison, ce qui pourrait expliquer la récente mode des « divorces de personnes âgées ». Il ne faut pas croire que tous les couples japonais sont forcément à la dérive : la plupart des couples matures que j’ai croisé semblaient heureux, ou au moins, avaient trouvé un mode de vie qui convenait aux deux conjoints. Les jeunes couples que j’ai fréquenté semblaient pour la plupart modernes, et peu différents des couples français : un ami japonais a adapté sa carrière pour favoriser celle de sa femme, et les jeunes papas semblent faire beaucoup d’efforts malgré leur travail envahissant pour s’occuper de leurs enfants.

Références

Le graphique suivant publié par les autorités japonaises indique la proportion entre les mariages arrangés (お見合い結婚) et les mariages d'amour (恋愛結婚). Celle-ci s'est inversée au milieu des années 60, et seulement 6% des mariages sont maintenant arrangés contre près de 70% dans les années 1930. lien vers le graphique

Un autre article de ce blog traite spécifiquement des couples internationaux avec un conjoint japonais.

Vous pouvez continuer votre lecture par ces conseils pour les managers expatriés au Japon

26 commentaires:

Mickael Bentz a dit…

Merci de ce cours sur la société japonaise. :)

Hélène(エレン) a dit…

Très juste et intéressante étude. Je vais mettre un lien sur mon blog directement vers ce billet.

Anonyme a dit…

Très sympa et intéressant.
Merci. ;)

Anonyme a dit…

Une bonne approche et une intéressante étude.

Uchimizu a dit…

Merci à tous pour vos commentaires indulgents. N'hésitez pas à enrichir cet article de vos expériences personnelles.

Anonyme a dit…

je viens de découvrir ce blog très intéressant!

Ayant pourtant souvent entendu parler d'"omiais", j'ai fait quelques recherches et en effet les mariages en résultant sont de plus en plus rares.
Voici un graphe intéressant sur les statistiques entre les mariages "d'amour" et les "omiais" où on peut constater que la tendance s'est inversée dans les années 60:
http://www.ipss.go.jp/ps-doukou/j/doukou13/z1-2.gif
Le nombre de tentatives d'omiai doit tout de même être sensiblement plus élevé, je pense que la part d'echecs est assez importante.
Par exemple, certains parents sont pressés de marier leur enfant et ceux-ci acceptent d'essayer juste pour faire plaisir.

U a dit…

Bonjour Ramla,

merci pour cette intervention fort intéressante. Je ne connais pas le taux d'échec des omiais, mais les quelques personnes qui ont pratiqué cela ont toutes échouées. Cela ne semble donc pas très efficace.

Anonyme a dit…

C'est un peu hors sujet mais je trouve, contrairement à ce que l'on entend souvent que le couple homme japonais - femme française est "une bonne combinaison". L'homme reste gentil, attentionné et patient et souvent, conscient qu'il sort avec une française, il est plus porté sur les déclarations enflammées et autres bouquets de fleurs.

U a dit…

Bonjour Delphine,

vous anticipez de quelques heures la publication d'un article sur les couples "mixtes". Je serais en fait bien tenté de vous donner raison.

Anonyme a dit…

Tiens, c'est vrai que c'est interessant, bien complet...Au sujet de la grossesse, on pourrait développer bien sur, tant la femme enceinte est un fardeau aux yeux du monde qui travaille.
Pour la faible natalité...on imagine facilement que l'homme allant souvent voir ailleurs (enfin...mes collègues, en tout cas), il lutinerait moins sa femme. En partie, peut-etre...beaucoup d'homme abandonnent simplement, une fois mariées, leur femme "rangée avec les meubles" désormais, et ils sont bien aidés par le "revèche twist" que j'ai pu observer par bien des femmes, qui d'adorables creatures un peu pouponées, deviennent des casses-pieds capricieuses puissance mille une fois le couple installé

A ce propos, encore...je m'interroge sur le pourquoi du comment, comment peut-il y avoir une si faible natalité, vu que je connais pas grand monde qui met des capotes...mais passons.
Bravo encore, c'est bien résumé.

-- édité par Uchimizu. Merci d'éviter le language trop fleuri --

Anonyme a dit…

Excellente approche et tres bonne synthese.
Les commentaires apportent le petit plus qui manquait.
Mon grain de sel: dommage pour les bridget jones nipponnes.
Encore bravo,

laurent a dit…

je trouve cette vision assez juste, même si elle reste encore assez générale. J'aime bien votre description du "casanova" vennat libérer la femme japonaise.
Comme vous le soulignez, la réalité est un peu différente. D'ailleurs je pense que l'esprit de sacrifice sur l'autel de la famille, qu'ont certains hommes ici n'est pas donné à tout le monde.

U a dit…

Bonsoir Laurent,

je pense que vous avez raison. Les hommes étrangers mariés à une japonaise ont souvent du mal à s'habituer au contrôle total de leur épouse sur les finances familiales. Ils supportent aussi souvent mal la pression de rapporter suffisamment d'argent.

christophe a dit…

bonjour les touriste ('-') votre article et un condensé de cliche(s)!! pour moi qui est abité au japon 4 ans mariage et divorce et biento encore un mariage avec une japonaise et oui la 2° ! je suis desolé de vous dire sa. moi personnellemens qui est travaillé avec des japonais(e) les femmes nipponnes son pleins de qualité !!en terne claire tous ce qui derange une occidentale ne les derange PAS! et oui culture differente et savoir vivre libertére ce qui en géneral deranges les femmes etranger! et encore je suis gentil sur la critique. je sais que beauquous d'etrangers ne reste pas au pays du sake trés longtemps "normal" pour une femme etranger le rappor avec les hommes nippon et trés difficile je les vus(o-o) plus d'une fois les hommes japonais son trop timide.et non pas la culture de la dragues . dont pour quelque personne d'entre vous j'ai étais un "casanova" ex:1° voyage au japon 2000 une copine a ikeboukouro quartie de tokyo pour les in-culte. c'est dingue mais depuis que je suis rentre en france (juillet 2008) je vois que le japon et toujour au temps bourés de cliche en france la téle,les blog sur le japon...ect le pire c'est ce qui son actuellement au pays du soleil levant et qui rale"" sans chercher a savoir commans les japonais vive la vie de tous les jour. je toi etre un extraterrestre j'ai pas vus le méme japon et pourtant j'ai boss comme un fous pendant 3 ans a kyoto sans rentre en france (horaire de travaille 8H-21H un jour de repos par semaine et pour les vacanses 3 jours par an je me repete encore sur ce blog dans 2 ou 3 ans retour definitif à (kyoto, j'aime) le japon est pays qui se merite et aussi beauquous de francais qui vivent au japon on les mémes idées que moi('-') je me pose la question que font certains au japon??? m'enfin PS: j'ai de quoi ecrire un livre sur le japon que je ferais pas, par respés pour ce (peuple magnifique que je dise en 2002-2003) j'adore son savoir vivre sa culture et pour conclure en plus ma fille 5 an vie a kyoto educasion,respe...ECT . TOUTE QUESTION DE VOTRE PART JE SUIS PRés A REPONDRE (sans peur)

Anonyme a dit…

Evites les fautes d'orthographes qui sont assez deprimants

Anonyme a dit…

tes* à la fin

Anonyme a dit…

pardons pour les fautes d'orthographe c'est mon point faible (m-m) personne né parfais ! mai ce que je dit c'est du vécus j'en connais un rayon sur le japon et sa vie de tous les jour ! pour moi c'est les commentaires sur tous les blog sur le japon que de bêtise sont dit sur le pays du soleil levant !!!!!!

Shiba a dit…

Intéressante vision des couples au Japon. Merci pour les infos.

Maintenant, concernant les derniers commentaires, je pense qu'il ne faut pas généraliser. Il y a tout type de blogs. Un blog reflète le mode de pensée de son auteur et ce qui peut être vrai pour quelqu'un ne l'est pas forcément pour une autre personne :-)

J'ai pris l'option de partir au Japon me faire ma propre idée de la société japonaise (2x déjà). J'invite chacun à le faire ;-)

J'ai bien aimé l'article en tout cas.

J'avais plein de clichés sur le Japon avant d'y aller et je peux vous dire que ce magnifique pays s'est montré différent de tout ce que j'avais imaginé, mais pour comprendre cela il faut sortir des sentiers battus ;-)

U a dit…

A Christophe,

j'ai effacé votre dernier commentaire, qui était illisible. Je serai ravi d'entendre vos idées exprimées dans un français correct.

Anonyme a dit…

Votre article est un peu trop cliché ! Au Japon il y a 120 milles d ndividu et ils ne vivent pas tous pareille, je pense qui y des filles faciles d'autres serieuses, des macho des hommes serieux...et dire que leur vie amoureuses est secret patati patata pas forcement certains jeunes presentent leur koibito à leur parents vous avez une vision bien trop limite! on peu faire la même chose sur la vie français mais ce français ne representara jamais les 65 millions d'autres!c 'est comme j entends au japon les couples ne se tiennent pas par la main completement faux, ils se cachent completement faux certains lyceens ramenent leurs copines chez elle en velo a la vu de tous! les hommes nippon ne s occupent pas des enfants assez faux, on en voit autant pousser la poussette quant france et ils elevent leur enfants jusqu a un ages avancé (3 4 les meres sont tres fusionnelles) dans le cooning (tous dans le mm lit enfin fouton d ailleurs il y a un superbe sujet sur le site des maternelles sur ca)alors qu'ils habitent pas forcement un studio et on parfois plusieurs chambres. et il y a beaucoup de jeunes japonaises qui ne couchent pas comme ça certaines attendent un moment et veulent le faire dans un endroit speciales avec leur copains lors d un voyage en amoureux..un peu comme un rhym initiatique

Anonyme a dit…

ouai les japonais ils rangent tous leur femmes au placards mdr et les francais prennent la leur pour leur bonicle c est bien connu oon vit tous pareille -_- puis les italiennes elle se font bastonne par leur macho de mari bonjour les gros cliches!

slv92 a dit…

hello anonyme, je rejoins les autres pour dire que tes fautes ne donnent pas envie de te prendre au sérieux... :S
si tu utilises windows, il y a le correcteur d'orthographe dans winword (fonction qui doit avoir beaucoup de chance d'etre disponible aussi sous linux ou mac ;) ).
sinon, perso, j'aime bien ce blog qui dit des choses qui sortent un peu des sentiers battus et je pense etre aussi bien placée pour critiquer (multiculture et trilingue), meme si je sais que vous allez encore contredire :p.

U a dit…

Bonsoir Anonyme,

je suis assez étonné de vos remarques: certaines d'entre elles me font penser que vous n'avez pas compris des portions du texte. Je pense aussi que vous pourriez exprimer vos commentaires de façon plus courtoise.

Vous avez raison de souligner que le Japon, est fait de 120 millions d'individus, qui ont chacun leur particularité. Mais je pense que cela ne doit pas empêcher d'essayer de comprendre les grandes tendances. J'ai essayé de faire la meilleure analyse possible avec mon expérience. Vous avez parfaitement le droit de faire une analyze différente. Si vous êtes prêt à l'écrire de façon lisible quelque part, je serai ravi de vous lire.

Anonyme a dit…

Je trouve ce blog très instructif et j'ai une question, je rejoins ma petite amie au Japon prochainement mais je l'ai rencontrée en France, puis-je l'embrasser quand elle viendra me chercher à la gare ou la tenir par la main ?

U a dit…

Bonjour,

il me semble qu'il est tout à fait commun de tenir son ami(e) par la main. Il est par contre peut-être préférable d'attendre d'être à l'intérieur pour s'embrasser, car c'est à mon avis une (petite) faute de gout au Japon. Le mieux est peut-être de lui demander si elle préfère attendre.

la mouette a dit…

blog très intéressant découvert au hasard du net sur ce japon passionnant , merci de tous ces sujets si variés traités si intéressants et d'actualité- je n'ai pas terminé de m'y promener, donc vous laisse curieuse de découvrir la suite
(le mariage, le divorce, les naissances ont été discutés, dans le suivi , comment est abordé et ressenti et vécu l'homosexualité au japon, maintenant et en des temps reculés , comparativement aux payés occidentaux - Et comment évoluent en milieu urbain, les personnes âgées quelle est leur prise en charge