Hébergement: les hôtels de Kyoto peuvent parfois être bondés en pleine saison. Il sera par contre toujours facile de trouver un hôtel à Osaka, qui n’est qu’à 40 minutes en train de Kyoto et 30 minutes de Nara. De même, en cas de difficulté pour réserver un hôtel à Nikko, la station thermale toute proche de Kinugawa-onsen dispose d’un important parc hôtelier.
Accès à la vallée d’Ome: Ligne Chuo (中央線) depuis Shinjuku (新宿) jusqu’à Tachikawa (立川), puis ligne Ome (青梅線), avec changement de train à Ome (青梅) pour prendre le train à destination de Oku-Tama (奥多摩). Il existe aussi des trains directs de Shinjuku à Ome.
Accès au temple Tofukuji: ligne JR Nara (JR奈良線), gare de Tofukuji (東福寺駅) ou ligne Keihan (京阪線), gare de Tofukuji (東福寺駅) depuis Osaka yodoyabashi (淀屋橋) ou Kyoto Keihansanjo (京阪三条). Entrée au temple Y400 (environ 3 Euros), adresse : 京都府京都市東山区本町15-778 Honcho tozan-Ku Kyoto-Shi Kyoto-Fu
Accès au temple Joojakkooji: 15 minutes de marche depuis la gare JR Saga-Arashiyama (嵯峨嵐山) ligne Sanyo Honsen (JR山陰本線), 20 minutes, Y230 (environ 1.7 Euros). Accès aussi possible depuis le terminus du tramway KeifukiDenkiTetstudo (京福電気鉄道) gare de Yarashiyama. Le tramway se prend sur l’avenue Shijo dans le centre de Kyoto à la gare de Shijo-Omiya (四条大宮), 22 minutes, Y200 (environ 1.5 Euros).
Accès au temple Mimurodo-Ji: 京都府宇治市菟道滋賀谷21Todo, Uji-shi, Kyoto. entrée Y500, 5 minutes à pied de la gare de Mimurodo sur la ligne Keihan Uji (京阪宇治線), correspondance à Chuushojima (中書島) depuis Kyoto ou Osaka. Depuis la gare, prendre la route perpendiculaire à la ligne Keihan et qui passe peu après sous la ligne JR, en direction des montagnes.
Les sites de météo japonaises proposent un service de prévision de l’apparition des feuilles rouges. Celui de Yahoo Japan est situé à l’adresse suivante : http://kouyou.yahoo.co.jp/. Comme pour les fleurs de cerisier, la saison se déplace du nord vers le sud. Les plus beaux ramages s’observent dans la nord du pays à partir de mi octobre. Les régions de Tokyo et Kyoto voient les couleurs les plus vives autour de fin novembre.
lundi 10 novembre 2008
Les feuilles rouges
Les joies des saisons sont au cœur de la vie japonaise. Les cerisiers en fleurs au printemps sont plus connus, mais l’automne a aussi ses plaisirs : à la fin du mois de novembre, les parcs et forêts japonaises se couvrent de teintes magnifiques Plus qu’en Europe, il y a alors de belles journées ensoleillées : la lumière dans les feuilles multicolores sur fond de grand ciel bleu et d’air pur est un temps fort de l’année japonaise. Elle mérite un voyage, autant que l’été moite et ses feux d’artifices, ou le printemps et ses arbres en fleurs.
La tradition des promenades dans la forêt automnale date de l’ère héian, où le Momijigari (紅葉狩り), littéralement « chasser les érables » était un passe temps raffiné. Les érables (紅葉Momiji), en particulier les essences spécifiques au Japon, prennent une teinte rouge vif remarquable appelée Koyo(黄葉), ou "feuille rouge". Les jardins et les temples comprennent pour la plupart, en plus des cerisiers qui font le bonheur des promeneurs printaniers, quelques érables qui agrémenteront les promeneurs d’automne. Les belles teintes rouges sont d’autant plus faciles à apprécier que le temps plus frais de l’automne donne moins de liberté aux fêtards pour planter leur toile de pique-nique sous les arbres, et s’y saouler en écoutant un karaoké nasillard. L’atmosphère y est plus recueillie et mélancolique, ce qui sied parfaitement à la saison.
L’on se rendra donc de préférence dans un des beaux sites japonais avec des jardins traditionnels : une escapade à Nikko ou Hakone sera inoubliable, et c’est sans doute un des meilleurs moments pour visiter Kyoto, même si les hébergements doivent être réservés plusieurs mois à l’avance. Les temples du quartier calme d’Arashiyama (嵐山), en particulier le temple du Joojakkooji (常寂光字) proposent de superbes vues, mais un des jardins les plus fantastiques est celui du temple de Tofukuji (東福寺). Le très bel édifice de Kyomizudera (京都) sur les hauteurs de Kyoto, inoubliable à l’époque des cerisiers en fleurs, est aussi superbe à l’automne. A Uji (宇治), le temple de Mimurodoji (三室戸寺) prend aussi de superbes couleurs, Situé dans un endroit reculé, il est à l’abri de la foule. Dans le Kansai, la ville de Nara (奈良) mérite aussi une visite à cette période.
Si vous ne pouvez profiter des plus beaux jardins, ou si vous préférez une esthétique plus quotidienne, une simple promenade dans les quartiers de banlieue d’une grande ville japonaise vous fera admirer quelques superbes érables parfois coincés entre un mur, un poteau électrique et la ligne de téléphone. Le moindre petit parc de quartier avec ses deux bancs vieillots et son cheval à bascule en plastique prendra de superbes couleurs. Même ce petit square au pieds de deux immenses bâtiments en béton cubique du centre-ville mérite une visite. Le cadre est moins spectaculaire que les temples des guides touristiques, mais la poésie urbaine éphémère en est encore plus touchante.
L’automne est aussi une saison fantastique pour une promenade en forêt japonaise. La vallée d’Ome(青梅), à quelques kilomètres de Tokyo, est un endroit fantastique pour des randonnées en montagne. Vous pourrez aussi, si vous arrivez à réserver, faire un séjour dans un onsen perdu en pleine nature la nature. L’air frais de la fin d’automne rend fort plaisantes les baignades dans les rotenburo (露天風呂, piscines extérieures).
Après ces escapades dans la nature, vous serez probablement affamé, et vous pourrez déguster quelques marrons, ou un « Sanma grillé » (焼き秋刀魚), le poisson de saison, ainsi que de riz aux matsutake (松茸), un des champignons japonais les plus fameux. Les premiers frimas de la saison sont aussi l’occasion de commencer la saison des nabés (鍋), ragouts cuits sur la table dans une grande casserole (nabe en japonais) en présence des convives.
Vous pouvez continuer votre lecture par ce récit de randonnées dans la montagne japonaise.
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2 commentaires:
Très bon article qui me rappelle de bons souvenirs de voyage...
Dommage que vous ne l'ayez pas écrit un an plus tôt, y'a certaines adresses que j'aurais bien aimé tester...
Superbe article qui néglige cependant d'insister sur la nocivité de se repaître de cet automne malade, qui constitue au Japon un risque social majeur eu égard aux fragiles complexions françaises soumises à un régime de spleens et pleutreries propice aux appartitions visuelles (goules, lémures) et auditives (thrènes blasphématoires) ...Voir le cas "Vasconi"
http://syndrometokyo.blogspot.com/
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